11 juillet
Fête de Saint Benoît
12 degrés d’humilité et d’orgueil
Comment saint Benoît et ses moines ont-ils mesuré leur propre humilité et leur fierté ? Découvrez les 12 degrés de l’humilité et les 12 degrés de l’orgueil pour guider votre propre vie spirituelle !
12 degrés d’humilité
12. Une attitude permanente de prosternation corporelle et spirituelle.
11. Le discours d’un moine doit être court, sensé et d’un ton modéré.
10. Abstinence de rires fréquents et légers.
9. Réticence, jusqu’à ce qu’on lui demande son avis.
8. L’observance de la règle générale du monastère.
7. La croyance et la déclaration de son infériorité par rapport aux autres.
6. L’admission et la reconnaissance de sa propre indignité et de son inutilité.
5. La confession des péchés.
4. Endurance patiente face aux difficultés et à la sévérité dans un esprit d’obéissance.
3. Soumission obéissante aux supérieurs.
2. Tolérance à presser le désir personnel.
1. L’abstinence constante du péché par crainte de Dieu.
Ces degrés d’humilité sont définis dans une échelle croissante. Les deux premières étapes doivent être passées en dehors du cloître monastique. Celui qui s’est ainsi élevé peut ainsi, au troisième degré, faire sa soumission à son supérieur.
12 degrés d’orgueil
1. La curiosité, quand un homme permet à sa vue et à ses autres sens de s’égarer après des choses qui ne le regardent pas.
2. Un état d’esprit déséquilibré, se manifestant dans les conversations d’une joie et d’une tristesse inhabituelles pour la saison.
3. Une gaieté stupide, qui se manifeste par des rires trop fréquents.
4. La vanité, exprimée en beaucoup de paroles.
5. Excentricité – attacher une importance exagérée à sa propre conduite.
6. L’affirmation de soi – se considérer comme plus pieux que les autres.
7. Présomption – volonté d’entreprendre n’importe quoi.
8. Défense d’acte répréhensible.
9. Confession irréelle – détectée lorsqu’une pénitence sévère est imposée.
10. La rébellion contre les règles et les frères.
11. Liberté de pécher.
12. Transgression habituelle.
Les deux dernières marches vers le bas ne peuvent pas être prises à l’intérieur du cloître. Les six premiers dénotent le mépris des frères, les quatre suivent le manque de respect pour l’autorité, les deux qui restent le mépris de Dieu.
Pour mieux connaître Saint Benoît...
Huit antidotes pour résister à la tentation de la médisance
La métaphysique chrétienne est la plus convaincante
Prière de Sainte Gertrude
« Seigneur Jésus, Toi qui nous aimes »
« Seigneur Jésus, Toi qui nous aimes, Toi qui te tiens en présence du Père, je me confie en Toi, mon Sauveur. Je te demande d'offrir pour moi ton Cœur Immaculé pour réparer les fautes que j'ai commises dans mon cœur par fragilité. Pour les fautes de mes lèvres, offre la pleine innocence de tes lèvres. Pour les fautes de mes mains, offre tes mains transpercées. Que ton amour supplée à mes manquements. Que ton innocence m'obtienne le pardon. Ainsi soit-il. »
Si votre navigateur n'affiche pas bien les documents en PDF, cliquez sur l'icône PDF à la gauche du document concerné.
MÉDITER SUR LES SAINTES ÉCRITURES...
Pour retrouver les articles précédents, cliquez ICI .
À Akita, la Vierge pleure sur les péchés du monde
A partir du 6 juillet 1973, Sœur Agnès Sasagawa a reçu à Akita (Japon) des messages du Ciel lui demandant réparation pour les péchés des hommes :
« Le monde actuel blesse le Très Saint Cœur de Notre-Seigneur par ses ingratitudes et ses injures. La blessure de Marie est beaucoup plus profonde et douloureuse que la tienne ». « Prie beaucoup pour le pape, les évêques et les prêtres » « Beaucoup d'hommes en ce monde affligent le Seigneur. Je souhaite des âmes pour Le consoler. » « Si les hommes ne se repentent et ne s'améliorent pas, un châtiment terrible tombera sur l'humanité entière ».
Par la suite, entre le 4 janvier 1975 et le 15 septembre 1981, la statue de la Vierge qui était au couvent se mit à pleurer plusieurs fois. Le phénomène se reproduisit 101 fois, en présence de nombreux témoins, et Mgr Ito, évêque de Niigata, vit en ce signe une marque d’authenticité des apparitions, qu’il reconnut officiellement le 22 avril 1984.
À méditer ...
« Viens, suis-moi »
Plus tu te sépareras des choses de la terre, plus tu te rapprocheras de celles du ciel et plus tu trouveras de richesses en Dieu.
Celui qui saura mourir à tout, trouvera vie en tout.
Sépare-toi du mal, fais le bien, recherche la paix (Ps 33,15).
Celui qui se plaint ou qui murmure n'est point parfait ni même bon chrétien.
Celui-là est humble qui se cache en son propre néant et sait s'abandonner à Dieu.
Celui-là est doux qui sait supporter le prochain et se supporter soi-même.
Si tu veux être parfait, vends ta volonté et donne-la aux pauvres d'esprit, puis tourne-toi vers le Christ, pour obtenir de lui la douceur et l'humilité, et suis-le jusqu'au Calvaire et au sépulcre.
Saint Jean de la Croix
Porte la nouvelle de ma résurrection à ceux qui ne m'ont pas vu !
« Mets ton doigt dans la marque des clous », dit Jésus à Thomas. « Tu me cherchais quand je n'étais pas là, profites-en maintenant. Je connais ton désir malgré ton silence. Avant que tu ne me le dises, je sais ce que tu penses. Je t'ai entendu parler, et quoique invisible, j'étais auprès de toi, auprès de tes doutes, et sans me faire voir, je t'ai fait attendre, pour mieux regarder ton impatience. Mets ton doigt dans la marque des clous. Mets ta main dans mon côté, et ne sois plus incrédule, mais crois. »
Alors Thomas le touche : toute sa défiance tombe et rempli d'une foi sincère et de tout l'amour que l'on doit à son Dieu, il s'écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Et le Seigneur lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu as cru ; heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ! Thomas, porte la nouvelle de ma résurrection à ceux qui ne m'ont pas vu. Entraîne toute la terre à croire non à ses yeux, mais à ta parole. Parcours les peuples et les cités païennes. Apprends-leur à porter la croix sur les épaules au lieu des armes... Dis-leur qu'ils sont appelés par la grâce, et toi, contemple leur foi : heureux, en vérité, ceux qui n'ont pas vu et ont cru ! »
Telle est l'armée que lève le Seigneur ; tels sont les enfants de la piscine baptismale, les œuvres de la grâce, la moisson de l'Esprit. Ils ont suivi le Christ sans l'avoir vu, ils l'ont cherché et ils ont cru. Ils ont reconnu avec les yeux de la foi, non du corps. Ils n'ont pas mis leurs doigts dans les marques des clous, mais ils se sont attachés à sa croix et ont embrassé ses souffrances. Ils n'ont pas vu le côté du Seigneur, mais par la grâce ils se sont unis à ses membres et ils ont fait leur cette parole du Seigneur : « Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ! »
Basile de Séleucie (?-v. 468)
À table avec Jésus
« Comme Jésus était à table dans la maison, de nombreux publicains et pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. » (...) Essayons de comprendre plus profondément l'événement relaté ici. Matthieu n'a pas seulement offert au Seigneur un repas matériel dans sa demeure terrestre, mais, par sa foi et son amour, il lui a bien davantage préparé un festin dans la maison de son cœur, comme en témoigne celui qui a dit : « Je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un écoute ma voix et m'ouvre, j'entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi » (Ap 3,20).
Oui, le Seigneur se tient à la porte et il frappe lorsqu'il rend notre cœur attentif à sa volonté, soit par la parole de ceux qui enseignent, soit par une inspiration intérieure. Nous ouvrons notre porte à l'appel de sa voix quand nous acceptons librement ses enseignements intérieurs ou extérieurs et quand, ayant compris ce que nous devons faire, nous l'accomplissons. Et il entre pour manger, lui avec nous et nous avec lui, parce qu'il habite dans le cœur de ses élus, par la grâce de son amour. Ainsi il les nourrit sans cesse par la lumière de sa présence, afin qu'ils élèvent progressivement leurs désirs, et lui-même se nourrit de leur zèle pour le ciel comme la plus délicieuse des nourritures.
Saint Bède le Vénérable
LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT