Ne rien préférer à l’amour du Christ "
Toggle Menu

Devenir Oblat

Moniales bénédictines

Avec Dom Prosper Guéranger...

Saint Suaire de Turin

Zita de Habsbourg, dernière Impératrice d'Autriche
Oblate bénédictine
1916-1989

Chant grégorien

Psautier
monastique I

Psautier
monastique II

Psautier
monastique III

Office des lectures
pour l'année

 

Benedictine
Oblates

________

OBLATS / OBLATES

Nom d'utilisateur



Ils ont ouvert le tombeau de Thérèse d’Avila,
et elle est intacte !


Pourquoi la Cité du Vatican s'est-elle retrouvée à Rome, plutôt qu'à un autre endroit,
comme Jérusalem ?


Ce n'est pas Rome qui a "hérité" de la primauté de saint Pierre, c'est le successeur de saint Pierre qui hérite de la primauté. Saint Pierre est mort à Rome, et c'est là que le pape Saint Linus lui a succédé. À une certaine époque de l'histoire de l'Église, des papes valides étaient en poste à Avignon, en France. C'est le successeur de saint Pierre qui détient la primauté, et non le lieu où il se trouve.

C'est à Rome que le successeur de saint Pierre est traditionnellement évêque, car c'est là que sont morts les saints Pierre et Paul, et c'est historiquement là qu'il a presque toujours été (à l'exception des années avignonnaises). Les premiers Pères de l'Église faisaient souvent référence au pape saint Linus comme successeur de Pierre à Rome.

Les évêques d'Antioche et de Jérusalem ne peuvent prétendre avoir succédé à saint Pierre, car ce dernier était toujours actif après avoir quitté ces villes. Les évêques de Rome étaient considérés comme la haute autorité de l'Église primitive, comme en témoigne la lettre du pape Clément à Corinthe, dans laquelle il ne doute pas d'avoir le pouvoir d'intervenir dans le conflit de l'Église locale. Au troisième siècle, saint Cyprien n'hésitait pas à qualifier Rome de siège de Pierre et de principe de l'Église.


L’hymne de sainte Hildegarde

La séquence mariale Ave Maria, o autrix vitae (Je te salue Marie, source de vie) composée par la mystique sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) est extraite de la « Symphonia harmoniae celestium revelationum ». L’éloge de la Vierge reprend l’image biblique du serpent de la Genèse et salue en Marie la Nouvelle Ève et la Mère du Rédempteur.

« Je te salue Marie, source de vie, toi qui réinstauras la grâce, tu as ébranlé la mort et foulé au pied le serpent vers lequel Ève s’était haussée la tête haute, enflée de fierté. Tu piétinas ce serpent en donnant naissance au Fils du Dieu du ciel

R. Que l’Esprit de Dieu t’a insufflé

V. Ô mère adorable et tendre, je te salue, qui donnas au monde ton fils envoyé du ciel

R. Que l’Esprit de Dieu t’a insufflé

V. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

Écouter sur YouTube

 

   À méditer ...

Contre le zèle intempestif

Il y a un zèle excessif, toujours tendu, toujours inquiet, tourmenté, agité ; rien n’est jamais assez parfait pour les âmes possédées de cette ardeur. (…) [S. Benoît] prémunit l’Abbé avec soin contre ce zèle intempestif. « Qu’il ne soit ni brouillon, ni inquiet, ni impatient, ni opiniâtre, ni jaloux, ni trop soupçonneux, car autrement il n’aura jamais de repos ». « Dans les corrections même, qu’il agisse avec prudence et ne commette aucun excès ; de crainte qu’en voulant trop ôter la rouille du vase et rendre celui-ci trop net, il ne le brise… » (Règle, ch. 69). Pourquoi ce zèle est-il « amer » ? Parce qu’il est impatient, indiscret, et qu’il manque d’onction.

C’est de ce zèle que parle Notre-Seigneur dans la parabole du semeur, quand les serviteurs demandent au maître du champ d’aller enlever l’ivraie semée par l’ennemi, ne songeant pas qu’ils risquent d’arracher aussi le bon grain. « Ne voulez-vous pas que nous y allions » ? (Mt 13,28) C’est ce zèle qui transportait les disciples d’indignation et leur faisait appeler le feu du ciel sur la ville de Samarie pour la punir de n’avoir pas reçu leur divin Maître. « Seigneur, voulez-vous ? Il suffira d’une parole » : « Seigneur, voulez-vous que nous commandions que le feu descende du ciel ? » (Lc 9,54) Mais que répond le Christ Jésus à cette ardeur emportée ? « Vous ne savez de quel esprit vous êtes ». « Le Fils de l’homme n’est pas venu sur terre pour perdre mais pour sauver les âmes » (Lc 9,55-56, Add.).

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

abbé

Le bon zèle (Le Christ Idéal du Moine, éd. DDB, 1936 ; p. 534-535 ; rev.)

« S’il retient les eaux, tout sera desséché, s’il les lâche, elles retourneront la terre. » (Jb 12,15 Vg) Entendons par eau la science de la prédication, ainsi qu’il est écrit : « Une eau profonde, telle est la parole qui sort de la bouche de l’homme (sage), un torrent débordant, telle est la source de la sagesse » ; l’eau est-elle retenue, tout se dessèche : oui, ôtez la science des prédicateurs et les cœurs qui pouvaient verdoyer dans l’espérance de l’éternité, se flétrissent aussitôt, en sorte qu’ils demeurent dans la sécheresse du désespoir, en chérissant l’éphémère, en ignorant l’espérance de ce qui subsistera.

Et si nous désignons par eau la grâce du Saint Esprit, comme le dit dans l’Évangile la parole de la Vérité : « Celui qui croit en moi, selon le mot de l’Écriture, de son sein couleront des fleuves d’eau vive », ‒ et l’Évangéliste ajoute aussitôt : « Il a ainsi parlé de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui » (Jn 7,38-39), ‒ cette interprétation s’accorde clairement avec ces paroles de Job : « S’il retient les eaux, tout se desséchera », car, si la grâce du Saint Esprit est ravie à l’esprit de celui qui écoute la Parole, aussitôt se flétrit son intelligence qu’on voyait déjà verdoyante d’espérance quand il écoutait. Et ne pas parler d’eau, mais d’eaux, au pluriel, c’est revenir à la grâce des sept dons spirituels car autant de dons qui emplissent chacun de nous, autant d’eaux qui se répandent dans nos cœurs.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)

pape et docteur de l'Église

Livre XI, SC 212 (Morales sur Job, trad. A. Bocognano, éd. du Cerf, 1974 ; p. 61-63)

Ô Toi, Trésor céleste !

Je n’ai pas vendu ce qui est périssable,

Lorsque j’ai trouvé le trésor dans le champ ;

Mon ennemi l’a volé

Et en échange il m’a donné ce dont je puis être dépouillé.

Toi qui est le Trésor céleste,

Je Te supplie de tout mon cœur ;

Donne-moi la sagesse de placer mon trésor au ciel,

Et de maintenir là-haut la pensée de mon cœur.

Trésor qui par le voleur nocturne

N’est pas emporté en secret,

Mais est gardé avec vigilance en sûreté,

Suivant ton commandement lumineux.

Bulle     Saint Nersès Snorhali (1102-1173)

patriarche arménien

Deuxième partie, § 470-472 ; SC 203 (Jésus Fils Unique du Père, trad. I. Kéchichian, éd. du Cerf, 1973 ; p. 133)

 


Les 7 péchés capitaux :
l'avarice.


  

LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT