

Chercher avec toi, Marie
Chercher avec toi dans nos vies,
Les pas de Dieu, Vierge Marie.
Par toi accueillir aujourd'hui,
Le don de Dieu, Vierge Marie.
1 - Puisque tu chantes avec nous,
Magnificat, Vierge Marie,
Permets la Pâques sur nos pas,
Nous ferons tout ce qu'il dira.
2 - Puisque tu souffres avec nous,
Gethsémani, Vierge Marie,
Soutiens nos croix de l'aujourd'hui,
Entre tes mains, voici ma vie.
3 - Puisque tu demeures avec nous,
Pour l'Angélus, Vierge Marie,
Guide nos pas dans l'inconnu,
Car tu es celle qui a cru

Le 760ème anniversaire de la naissance du théologien et philosophe écossais franciscain Duns Scot nous permet de revenir sur l’histoire de la doctrine de l’immaculée Conception, dont nous célébrons la fête le 8 décembre.
Marie, la première rachetée
Dans son audience générale du 5 juin 1996, §4, le saint pape Jean-Paul I expliquait que la Vierge Marie est « la première rachetée par le Christ, celle qui a eu le privilège de ne pas être soumise au pouvoir du mal et du péché ; elle est le modèle parfait et l'icône de cette sainteté (cf. LG 65), à laquelle nous sommes appelés dans notre vie, avec l'aide de la grâce du Seigneur. »
L’apport de Duns Scot et le sensus fidei
Le peuple de Dieu et la liturgie ont précédé les théologiens, par l’intuition de la sainteté de Marie : la foi en la conception Immaculée de Marie était en effet déjà présente et célébrée dans le peuple de Dieu, mais les théologiens du Moyen Age, dominicains et franciscains, soucieux de fonder dans la raison cette question, disputaient sans trouver d’accord.
Duns Scot a trouvé la clé nécessaire à l’édification du dogme : il a situé la préservation du péché originel par Marie dans la perspective du salut. Pour pouvoir porter le Christ en Elle, Marie a été préservée du péché, sauvée par anticipation, par une grâce venant déjà de la mort de Son Fils, selon le dessein de Dieu. Elle est la première rachetée, et c’est grâce à cette préservation totale du mal que la Vierge Marie est accueillante aux pécheurs, Elle qui est la Mère de la Miséricorde.
L’intuition du peuple de Dieu, antérieure au travail des théologiens, se nomme le « sensus fidei surnaturel ». C’est cette capacité, dispensée par l’Esprit Saint, d’embrasser la réalité de la foi, avec l’humilité du cœur et de l’esprit.
La « confirmation céleste » du dogme de l’Immaculée Conception
En 1854, tardivement, le pape Pie IX a proclamé l’Immaculée Conception comme un dogme marial, Ineffabilis Deus. Quatre ans plus tard, en 1858, la Vierge Marie, répondant à sainte Bernadette à Lourdes, qui lui demandait son nom, s’est révélée comme « l’Immaculée Conception ». Cette révélation, qui est plus qu’une « confirmation céleste », selon les mots du pape Pie XII, est un signe de la réalité de la foi. C’est aussi une preuve de la sollicitude de la Vierge Marie, qui a ainsi confirmé ce dogme.
Prions Marie qui défait les nœuds de dénouer ceux des personnes qui ne croient pas à ce privilège marial, afin qu’ils puissent accéder, dans l’humilité, à cette profonde compréhension du mystère marial et de sa maternité.
Isabelle Rolland – Marie qui défait les noeuds

Satan, la haine du Pape, et le rosaire : l'histoire d'un nouveau saint
Bartolo Longo était un homme dévoué à la science et aux idées nouvelles. Il était également prêtre sataniste, esclave des superstitions les plus anciennes.
Le « siècle des Lumières » est le nom donné dans les manuels scolaires à la période de révolutions philosophiques et sociales qui a vu le jour au XVIIIe siècle. En Amérique et en France, les peuples s'étaient soulevés contre leurs rois, avaient aboli les Églises nationales et proclamé un nouveau type de nationalisme fondé non pas sur les coutumes et la religion, mais sur la science empirique et la raison.
Mais Bartolo Longo apprit que le projet des Lumières ne se limitait pas à la science, à la raison et à la politique. En Italie, comme ailleurs, les idées révolutionnaires étaient souvent liées à des pratiques occultes, telles que la franc-maçonnerie, le spiritisme, la magie et le culte du diable. Longo commença à assister à des séances de spiritisme et rejoint un culte satanique. Son adhésion n'était pas irréfléchie . Il devint prêtre sataniste et dirigea des rituels diaboliques pendant près d'une décennie. Il fit l'expérience de prodiges spirituels, tels que des visions du diable, qui semblaient confirmer le pouvoir de l'occultisme.
Au fil des ans, il devint de plus en plus déprimé, anxieux et confus. Le stress affectait progressivement sa santé.
Un professeur d'université catholique, Vincenzo Pepe, remarqua ces changements chez Bartolo et l'avertit qu'il était sur la voie de la folie dans cette vie et de la damnation dans l’autre.
Bartolo emménagea chez Pepe et s'engagea à servir les pauvres et les malades incurables, tout en continuant à exercer en tant qu’avocat. Physiquement et mentalement, il était sur la voie de la guérison . Mais spirituellement, il continuait à être tourmenté par le souvenir de ses blasphèmes. Il craignait d'appartenir encore à Satan et de ne pas pouvoir être sauvé.
Puis, un jour, il se souvint des paroles que la Sainte Vierge Marie, selon la tradition, avait prononcées lors d'une apparition à saint Dominique : « Quiconque propagera mon rosaire sera sauvé. » Il commença donc à promouvoir cette prière, et fonda le sanctuaire de la Vierge du Rosaire à Pompéi.
Il trouva la paix et commença à promouvoir le rosaire comme un moyen de paix, tant personnelle que civile, car il voyait que l'héritage du nationalisme romantique des Lumières poussait désormais les gouvernements européens vers une guerre dont les effets ne pouvaient être que catastrophiques. Sa femme et lui œuvrèrent pour la cause du rosaire et le secours aux pauvres. Longo mourut en 1926 à l'âge de 85 ans.
Le 19 octobre 2025, Bartolo Longo a été canonisé par le pape Léon XIV. Son chemin de conversion est unique et remarquable.
Mike Aquilina Angelusnews.com Bartolo Longo (1841-1926), avocat italien et militant catholique
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“Pour Dom Guéranger servir la liturgie, c’est servir l’Église”

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Ave Maria
Chants grégorien pour le temps de l'avent
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MÉDITER SUR LES SAINTES ÉCRITURES...
durant le mois de décembre
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Marie, comme tout le peuple, attendait la venue du Messie
Le Messie était spécialement attendu au début de notre ère, au temps de la Vierge Marie, comme en témoignent l’Évangile et plusieurs écrits juifs et païens de l’époque, parce que certaines prophéties parlaient explicitement et précisément du moment de sa venue.
L'Évangile témoigne de la prégnance de cette attente toute spéciale qui s’était emparée de tous. « Comme le peuple était dans l’attente » (Lc 3,15) quand Jean-Baptiste parut, tous lui demandaient : « Es-tu Celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » (Lc 7,19).
C’était une situation absolument unique et cet aspect caractéristique du christianisme, à lui seul, est suffisant – c’est l’avis de maints spécialistes – pour le situer tout à fait à part dans l’histoire religieuse du monde.
L’attente de l’accomplissement des temps était devenue tellement forte et précise, en cette période particulière de l’histoire, qu’il y eut plus de 100 candidats Messie recensés par les historiens ! Gamaliel y fait référence dans son intervention en faveur des Apôtres devant le Sanhédrin.
À méditer ...
Jésus se donne aux âmes simples
Jésus se plaît à se donner aux âmes simples ; efforçons-nous d’acquérir cette belle vertu, accordons-lui un grand prix.
Jésus a dit : « Si vous ne retournez à l’état des enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. » (Mt 18, 3) Mais avant de nous l’enseigner avec des mots, lui-même l’avait pratiqué dans les faits. Il se fit enfant et nous donna l’exemple de cette simplicité qu’il enseigna ensuite avec des paroles.
Explorons notre cœur, en tenant au loin toute prudence terrestre. Efforçons-nous d’avoir un esprit toujours pur dans ses pensées, toujours droit dans ses idées, toujours saint dans ses intentions. Gardons toujours une volonté qui ne recherche rien d’autre que Dieu et sa gloire.
Si nous nous efforçons d’aller de l’avant dans cette belle vertu, Celui qui nous l’a enseignée nous enrichira toujours de nouvelles lumières et de plus grandes faveurs célestes.
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina
« N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Ils me paraissent être parvenus au plus haut degré, ceux qui, de tout cœur et sans feinte, se sont suffisamment possédés pour ne rien chercher d'autre que d'être méprisé, de ne compter pour rien et de vivre dans l'abaissement... Tant que vous n'en serez pas arrivés là, pensez que vous n'avez rien fait. En effet, comme en vérité nous sommes tous « des serviteurs quelconques », selon la parole du Seigneur (Lc 17,10), même si nous faisions bien toute chose, tant que nous ne serons pas parvenus à ce degré d'abaissement, nous ne serons pas encore dans la vérité, mais nous serons et nous marcherons dans la vanité...
Tu sais aussi comment le Seigneur Jésus a commencé d'abord par faire avant d'enseigner. Il devait dire plus tard : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29). Et cela il a voulu d'abord le pratiquer réellement, sans feinte. Il l'a fait de tout son cœur, comme de tout son cœur et en vérité il était humble et doux. Il n'y avait pas de dissimulation en lui (cf 2Co 1,19). Il s'est enfoncé si profondément dans l'humilité et le mépris et l'abjection, il s'est anéanti tellement aux yeux de tous, que lorsqu'il s'est mis à prêcher et à annoncer les merveilles de Dieu et à accomplir des miracles et des choses admirables, on ne l'estimait pas, on le dédaignait et l'on se moquait de lui en disant : « N'est-ce pas le fils du charpentier ? » et d'autres paroles semblables. Ainsi se vérifie la parole de l'apôtre Paul : « Il s'est anéanti lui-même, prenant la condition d'esclave » (Ph 2,7), non seulement d'un serviteur ordinaire par l'incarnation, mais d'un serviteur quelconque par la manière d'une vie humble et méprisée.
Saint Bonaventure
« Les foules le cherchaient »
Désormais, Seigneur, c'est toi seul que j'aime, à toi seul que je m'attache, toi seul que je cherche, toi seul que je suis prêt à servir, parce que c'est toi seul qui commandes avec justice. À tes ordres je désire me soumettre ; commande, je t'en prie, commande ce que tu veux, mais guéris-moi, ouvre mes oreilles, afin que je puisse entendre tes paroles...
Reçois-moi comme un fugitif, Seigneur, ô Père très bon. J'ai souffert assez longtemps ; assez longtemps j'ai été asservi à tes ennemis et le jouet des mensonges. Reçois-moi comme ton serviteur qui veut s'éloigner de toutes ces choses vaines... Je sens qu'il me faut revenir à toi ; je frappe, ouvre-moi la porte, enseigne-moi comment on parvient jusqu'à toi... C'est vers toi que je veux aller, donne-moi donc les moyens d'arriver jusqu'à toi. Si tu t'éloignes, nous périssons ! Mais tu n'abandonnes personne, parce que tu es le souverain bien ; tous ceux qui te cherchent avec droiture te trouvent. C'est toi qui nous montres comment te chercher avec droiture. Ô mon Père, fais donc que je te cherche, délivre-moi de l'erreur, ne permets pas que, dans ma recherche, je trouve autre chose que toi. Si je ne désire rien d'autre que toi, fais que ce soit toi seul que je trouve, ô mon Père.
Saint Augustin

TRAITÉ DE L'ORAISON ET DE LA MÉDITATION
20 - De 6 parties dont peut se former l'exercice de l'oraison
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LA RÈGLE DE SAINT-BENOÎT
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